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 Bataille de Waterloo

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AuteurMessage
Gorchakov

Gorchakov


Localisation : Luxembourg
Messages : 222

Bataille de Waterloo Empty
MessageSujet: Bataille de Waterloo   Bataille de Waterloo EmptyLun 14 Juin - 19:19

La bataille de Waterloo s'est déroulée le 18 juin 1815. Elle
s'est terminée par la victoire décisive de deux armées : celle des
alliés composée principalement de Britanniques,
d'Allemands
(contingents du Hanovre, du Brunswick,
du Nassau)
et de Néerlandais
(Belgo-hollandais), commandée par le duc de Wellington, et celle
des Prussiens,
commandée par le maréchal Blücher ; toutes deux
opposées à l'armée française dite Armée du Nord emmenée par l'empereur
Napoléon Ier.
La commune de Waterloo se situe à une vingtaine de
kilomètres au sud de Bruxelles, en Belgique.
Toutefois, les combats n'eurent pas lieu à Waterloo mais un peu plus au
sud, sur le territoire des communes actuelles de Lasne
et de Braine-l'Alleud. La bataille a souvent été
appelée en France « bataille de Mont Saint-Jean », lieu plus précis de
l'engagement effectif[1].
En Allemagne, elle est appelée « bataille de la Belle-Alliance ».
Cette bataille est la dernière à laquelle prit part directement
Napoléon Bonaparte, qui avait repris le contrôle de la France durant la
période dite des Cent-Jours. Malgré son désir de poursuivre la
lutte avec de nouvelles forces qui se reconstituaient, il dut, par
manque de soutien politique, abdiquer quatre jours après son retour à
Paris.

Sommaire


[masquer]



//

Prélude [modifier]


En mars 1815,
une nouvelle coalition se constitue au Congrès de Vienne pour combattre Napoléon, qui a quitté l'île d'Elbe. Louis XVIII a fui à Gand. L'armée
des alliés de Wellington et l'armée prussienne
de Blücher arrivent les premières
en Belgique.
Napoléon préfère ne pas attendre l'offensive
des Alliés et se lance à l'attaque, espérant séparer Wellington et Blücher et les battre en
détail.
Repoussant les Prussiens, il franchit la Sambre à Charleroi le 15
juin mais ne peut empêcher un ralliement partiel des unités alliées.
Le 16 juin, les troupes françaises sont, le même jour, opposées à des unités
de Wellington aux Quatre-Bras (une dizaine de
kilomètres au sud du champ de bataille de Waterloo) et à trois des
quatre corps prussiens à Ligny (une dizaine de kilomètres au sud-est des
Quatre-Bras).
Le commandement de l'aile gauche française (1er
et 2e
Corps) est confié au maréchal Ney avec la mission de s'emparer des
Quatre-Bras. Ney perd beaucoup de temps, ce qui permet l'arrivée de
renforts alliés.
Avec les 3e
et 4e
Corps
, Napoléon parvient à fixer les Prussiens à Ligny. Il veut
saisir l'occasion pour les neutraliser définitivement. Pour cela, il
ordonne au 1er Corps (réserve de Ney) de
venir couper les arrières prussiens, quitte à retarder la prise des
Quatre-Bras. Mal ou non informé de cette décision de l'Empereur, Ney
rappelle cette unité qui fera donc un aller-retour inutile, privant
ainsi Napoléon d'une victoire décisive sur les Prussiens.
L'armée de Blücher perd 12 000 hommes à Ligny. Les pertes françaises s'élèvent à environ 7 000.
Le vieux maréchal de 73 ans, dont le cheval a été
tué, échappe de peu à la capture mais son brillant chef d'état-major, Gneisenau, organise un repli
remarquable sur Wavre sauvegardant la possibilité de rejoindre
Wellington. L'armée prussienne est battue mais pas vaincue, elle a sauvé
l'essentiel de son artillerie et surtout conservé son esprit combatif.
Napoléon, au contraire, surestime les effets de ce qui n'est qu'un
succès tactique, pense les Prussiens hors de combat et en retraite vers
Namur et Liège. Ce n'est que le lendemain, le 17, que Napoléon confie le
commandement de son aile droite (34 000 hommes) au maréchal Grouchy avec mission de poursuivre les Prussiens.
Informé de la défaite des Prussiens, Wellington fait replier ses
unités des Quatre-Bras sur la position reconnue de Mont Saint-Jean où
Blücher a promis de le rejoindre. Le mouvement se fait discrètement,
couvert par la cavalerie. Ney ne s'en aperçoit que le 17
après-midi alors que l'orage transforme le terrain en bourbier.
La bataille [modifier]

Bataille de Waterloo 600px-BatWIXBataille de Waterloo Magnify-clip

Disposition des armées avant la bataille







Les
forces et le plan de Wellington [modifier]



L'armée de Wellington, appelée
« Armée des Alliés », comprend, à Waterloo, 68 000 hommes répartis comme
suit : 25 000 Britanniques, 17 000 Belgo-Hollandais,
10 000 Hanovriens,
7 000 Brunswickois, 6 000 hommes de la King's German Legion et 3 000 Nassauviens.
Wellington a déployé son armée
sur le plateau de Mont-Saint-Jean, face au sud, de part et d'autre de
l'axe Charleroi-Bruxelles.
Par mesure de protection et de surprise, la plupart des unités sont sur
la contre-pente mais le dispositif est précédé, d'ouest en est, par
trois points d'appui constitués de grosses fermes barricadées et
défendues : Hougoumont, La Haye Sainte et Papelotte.Article détaillé : Combat d'Hougoumont.

Les forces et le plan de
Napoléon [modifier]



Le matin du 18 juin, l'armée de Napoléon (71 600
hommes) prend position à environ un kilomètre
au sud du plateau avec :

Numériquement, Napoléon n'a qu'une très légère supériorité en hommes
mais son artillerie est beaucoup plus nombreuse.
Le plan de Napoléon est de mener
l'attaque principale à l'est et au centre en y incluant la ferme de la
Haye Sainte (centre du dispositif allié). Il fait déployer 80 canons (appelés la grande batterie) devant le Ier Corps.
Afin d'attirer les réserves de Wellington vers l'ouest, il charge
d'abord le IIe
Corps
de lancer, avec uniquement la division Jérôme (commandée par le frère de
l'Empereur), une attaque de diversion à l'ouest, sur la ferme
Hougoumont.
Il a plu toute la nuit; le terrain est détrempé. La mise en place de
l'artillerie,
dans la boue, est difficile. Le début de l'attaque est retardé. Par la
suite, l'efficacité des tirs est réduite (les boulets s'enfoncent dans
la terre au lieu de rebondir par ricochets). La progression de l’infanterie
et de la cavalerie n'est guère aisée.
L'attaque
de diversion [modifier]


Article détaillé : Hougoumont.

À 11h30, à l'ouest, démarre l'attaque de diversion menée par le Prince Jérôme contre le château-ferme de Hougoumont.
Le Prince s'acharne et, malgré le renfort d'une brigade
voisine, toutes les attaques françaises
sont repoussées. À 13h30, quelques hommes parviennent à pénétrer par
une brèche ouverte à coups de hache dans une porte ; ils sont tous
massacrés sauf un jeune tambour. Hougoumont devient, durant toute la
journée, une bataille dans la bataille mobilisant inutilement 8 000
hommes du côté français contre seulement 2 000 du côté allié.
L'attaque
du 1er Corps [modifier]


Bataille de Waterloo 220px-ScotsGreysBataille de Waterloo Magnify-clip

La charge des Scot Greys





À 13h00, à l'est, les quatre-vingts canons de la grande batterie déployés sur 1 400 mètres
ouvrent le feu. À 13h30, le 1er Corps
d'Erlon démarre la progression avec ses quatre divisions d'infanterie.
Chaque division a un front d'environ 140 mètres
(180 hommes) et une profondeur de 24 rangs. À l'ouest du dispositif
d'Erlon, la division commandée par Quiot (en l'absence d'Allix) est
chargée de prendre la Haye Sainte. Elle est flanquée d'une brigade
de cuirassiers du Corps Milhaud (deux, selon certaines sources qui
citent les brigades Travers et Dubois).
La Haye Sainte est fermement défendue par le bataillon
du major
George Baring de la King's German Legion. À l'est de la ferme, le général
britannique Picton (qui y sera tué) mène une contre-attaque avec des
régiments d'infanterie écossais. Wellington charge le
commandant de sa cavalerie, Lord Uxbridge, de faire contre-attaquer les brigades de
cavalerie lourde Sommerset et Ponsonby (dont les célèbres Scots Greys).
Les Français, surpris en plein déploiement, sont sévèrement étrillés et
se replient en désordre, subissant de lourdes pertes. Dans leur élan,
les deux brigades de cavalerie britanniques vont même jusqu'à attaquer
la grande batterie mais elles se font alors décimer par la cavalerie
française restée en arrière et sont mises définitivement hors combat.
Malgré les déboires de la cavalerie lourde britannique et la mort du
très compétent Picton, c'est un nouveau succès défensif pour l'armée de
Wellington.
Les charges de la
cavalerie française [modifier]



À 15h00, après réorganisation du 1er
Corps
et nouveau tir de préparation de la grande batterie, une
nouvelle attaque est menée pour s'emparer du verrou que constitue la
Haye Sainte. Suite à la canonnade, Wellington fait replier son
centre. Ney croit à un repli général. D'initiative, il entraîne tous
les cuirassiers
de Milhaud suivis par la division de cavalerie de Lefèbvre-Desnouettes
dans des charges à l'ouest de La Haye Sainte, là où l'infanterie alliée
est toujours intacte. C'est le fameux affrontement de la cavalerie
française et des carrés d'infanterie britannique. C'est aussi l'épisode
(exagéré par Victor Hugo dans Les Misérables) du chemin creux.
Napoléon estime l'action prématurée mais, à
17h00, vu la situation, envoie, en renfort, le corps de cavalerie de
Kellermann et la division de cavalerie de Guyot. Avec la cavalerie déjà
engagée, cela fait un total de plus de 10 000 cavaliers français.
L'arrivée
des Prussiens [modifier]


Bataille de Waterloo 550px-Battle_of_Waterloo.svgBataille de Waterloo Magnify-clip

Carte des forces en présence à la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815







Entre-temps, de 14 à 16 heures, Napoléon a dû déployer sur son flanc est les divisions de
cavalerie Domon et Subervie et le VIe Corps de Lobau afin de faire face à l'arrivée
inopinée de l'avant-garde prussienne. Comme Napoléon a négligé ou ignoré
le risque d'une intervention prussienne, les premiers éléments du IVème
Corps de Blücher ont pu déboucher du défilé de la Lasnes et occuper le
bois de Paris sans aucune opposition. Quant à Grouchy, Napoléon lui aurait
fait envoyer un courrier à lui ordonnant de se rapprocher. Les heures
d'envoi, de réception et l'interprétation du message font l'objet de
discussions entre historiens. Le maréchal Soult, chef d'état-major à
Waterloo, chargé de transmettre et de faire exécuter les ordres de
l'Empereur, n'avait pas, dans cette fonction, la rigueur et l'efficacité
de Berthier. Il est de toute façon
trop tard pour que Grouchy puisse intervenir sur le champ de bataille. A
16h30, le IVème Corps prussien attaque vers Plancenoit. Napoléon est
face à une menace mortelle de débordement sur son flanc droit.
La prise
de la Haye Sainte [modifier]



Sur le front principal (devant l'actuel Lion de Waterloo élevé à
l'endroit où le prince héritier des Pays-Bas fut blessé), la bataille
continue à faire rage. Lors de chaque charge française, les artilleurs
britanniques se replient dans les carrés. Les canons alliés, placés en
avant, ne sont ni encloués (enfoncement d'un clou dans la lumière de la
pièce rendant sa mise à feu impossible) ni emportés si bien qu'ils
redeviennent utilisables avant chaque nouvelle charge. Il y en a plus
d'une dizaine et Ney a cinq chevaux tués sous lui. Erreur
tactique, la cavalerie française n'est pas suivie d'infanterie et le IIe
Corps
de Reille (moins la division Jérôme engagée à Hougoumont) n'attaque qu'à
18h30. À ce moment, la Haye Sainte tombe enfin aux mains des Français. Ney
fait avancer des canons qui prennent d'enfilade les positions
britanniques. La situation des Alliés est critique. Ney
demande des renforts pour en finir mais vu la menace prussienne, Napoléon refuse.
Les
combats de Plancenoit [modifier]


Article détaillé : Combats de Plancenoit.

Sur le flanc est, sous la pression des Prussiens
du IVème Corps (Bülow), le corps de Lobau
débordé a dû se replier. Plancenoit
tombe aux mains des Prussiens vers 18h00. La division de la Jeune Garde commandée par Duhesme est envoyée pour
reprendre le village, ce qu'elle réussit à faire mais un nouvel assaut
des Prussiens les en chasse. Renforcés par deux bataillons
de la Vieille Garde, les
Français parviennent cependant à déloger l'ennemi à la baïonnette peu après 19h00. Le flanc droit
de l'Armée impériale est momentanément stabilisé mais Napoléon a dû
utiliser une partie de ses réserves.
Napoléon
fait donner la Garde [modifier]


Bataille de Waterloo 200px-NapIX4Bataille de Waterloo Magnify-clip

Grenadiers de la Vieille Garde.




Article détaillé : Attaque de la Garde.

Protégé à l'est par l'arrivée des Prussiens
du Ier Corps (Von Zieten), Wellington peut récupérer des
unités pour renforcer son centre. Aussi, à 19h30, quand Napoléon fait donner
la Garde sur les positions
alliées, il est trop tard. Les grenadiers de Friant et les chasseurs à pied de Morant (dont fait partie le célèbre
général Cambronne) ne peuvent rien contre la
conjugaison de l'artillerie, de l'infanterie
et de la cavalerie de Wellington. La Garde impériale recule, ce
qui jette le désarroi dans le reste de l’armée française.
La
déroute française [modifier]


Bataille de Waterloo 220px-Dernier_carre_de_la_Garde_-_gen_HillBataille de Waterloo Magnify-clip

Le général Hill et le dernier carré




Article détaillé : Belle-Alliance.

A la vue de la Garde en retraite, certaines unités françaises
commencent à se débander. Les Prussiens de Von Zieten (Ier Corps)
accentuent leur pression sur la Papelotte mais, surtout, les renforts
continuels que reçoit le IVeme Corps prussien lui permettent de
conquérir définitivement Plancenoit et de menacer directement les
arrières de Napoléon. La panique gagne l'ensemble du front français et
la déroute s'amplifie. Wellington lance l'ensemble de
l'armée alliée en avant. Toute résistance organisée cesse. Hormis
quelques rares bataillons de la Garde, l'Armée du Nord s'enfuit dans le
plus complet désordre, abandonnant l'essentiel de ses bagages et de son
artillerie. Vers 22h00, Wellington et Blücher se rencontrent. La
légende veut que se soit à la ferme de la Belle-Alliance (nom prédestiné dû au mariage
d'un valet de ferme avec sa riche patronne devenue veuve). Plus
vraisemblablement, cette rencontre a eu lieu au sud, à l'approche de
Genappe. Napoléon a fui,
échappant de peu aux avant-gardes prussiennes. Wellington, dont les troupes
sont épuisées, laisse aux Prussiens la tâche de poursuivre. Wellington rentre à son QG, y rédige
son rapport et donne à la bataille le nom de l'endroit où il se trouve :
Waterloo.Bataille de Waterloo 220px-Wellington_at_Waterloo_HillingfordBataille de Waterloo Magnify-clip

Wellington à Waterloo par Robert Alexander Hilingford





Conclusions [modifier]

Bataille de Waterloo 220px-Napol%C3%A9on_IX7Bataille de Waterloo Magnify-clip

Napoléon (reconstitution du 18 juin 2005)





Les principales causes de la défaite française sont les suivantes :
Du côté français :

  • Sous-estimation par Napoléon de la cohésion des troupes alliées et
    prussiennes et mauvaise perception des résultats, non décisifs, de la
    bataille de Ligny.
  • Mauvaises transmissions et ambiguïté des ordres : à Ney
    (1er Corps à Ligny), à Grouchy bloqué à Wavre : l'important n'était pas que Grouchy rejoigne Waterloo mais qu'il empêche les Prussiens
    d'y arriver.
  • Engagements tardifs le 16 juin aux Quatre-Bras et à Ligny et le 18
    juin à Waterloo où la bataille aurait pu commencer plus tôt (l'état du
    terrain n'a pas contrecarré les mouvements prussiens !)
    et où la Garde aurait pu « donner »
    lorsque Ney demandait des renforts pour l'estocade.
  • Manque de coordination des armes : Jérome attaque Hougoumont sans préparation
    d'artillerie ; Ney lance des charges de cavalerie
    en oubliant son infanterie ; la Garde « donne » sans appui
    d'artillerie
    et quand il n'y a plus de cavalerie.
  • Mauvais choix du lieu des dernières attaques : Ney
    lance ses charges de cavalerie à l'ouest de la Haye Sainte où la
    position alliée est la plus solide alors que l'infanterie
    n'y a même pas été fragilisée ; la Garde attaque à l'ouest
    (emmenée par Ney) plutôt qu'à la Haye Sainte.
  • Détail non négligeable : les canons alliés capturés sont laissés intacts,
    permettant à chaque fois aux artilleurs de Wellington de les réutiliser.
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Gorchakov

Gorchakov


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MessageSujet: Re: Bataille de Waterloo   Bataille de Waterloo EmptyLun 14 Juin - 19:19

2éme partie


  • Cohésion meilleure que ce qu'on pouvait attendre de l'armée de
    Wellington, pourtant composée de troupes de multiple provenance.
  • Connaissance
    du terrain par Wellington qui avait repéré les lieux un
    an avant et a décidé du lieu de bataille.
  • Sang-froid et
    ténacité des troupes alliées dont très peu d'éléments
    se débanderont malgré les attaques répétées des Français.
  • Combativité
    et allant des troupes prussiennes jamais découragées par
    les revers initiaux.
  • Décision de Gneisenau après Ligny de
    retraiter vers Wavre et donc de rester potentiellement en contact avec
    Wellington.
  • Energie de Blücher qui pousse ses troupes en avant
    et les lance sur
    les Français alors qu'elles ne se sont pas encore regroupées. Son
    activité jusqu'à la nuit tombée transformera la défaite française en
    désastre irréparable.

Considérations

techniques [modifier]



Le fusil [modifier]

Bataille de Waterloo 220px-ShortlandservicemusketBataille de Waterloo Magnify-clip

Fusil britannique Brown Bess





Le fusil de l'époque est le fusil à silex. La portée et la précision
sont réduites. Le chargement (par la bouche) est long. Le tir produit
énormément de fumée (poudre noire). Par temps humide (ce qui est le cas à
Waterloo), il y a beaucoup de ratés. Lors de l'affrontement,
l'infanterie ouvre le feu (tir de salve) à moins de 100 mètres de l'ennemi. Le combat
continue ensuite à la baïonnette que les grognards appellent la
fourchette.
Il y a des différences significatives entre les armes des
belligérants.
Le fusil français (modèle 1777 modifié an IX) tire une balle
en plomb de 21 g. Le serrage de la balle dans le canon rend le tir
plus précis mais l'arme plus longue à charger (1 coup par minute). Pour
des raisons techniques, il a plus de ratés que le modèle britannique.
Le fusil britannique dit "Brown
Bess
" tire une balle de 32 g
ce qui le rend plus efficace contre les chevaux. La précision est
moindre que le modèle français mais la cadence de tir est plus rapide
(presque deux coups par minute).
Le fusil prussien (modèle 1782 modifié) comporte une lame sur
l'arme qui permet de déchirer la cartouche plus facilement qu'avec les
dents. Ceci permet d'atteindre une cadence de quasi trois coups par
minute.
Il y a aussi à Waterloo la carabine Baker. Elle équipe deux
régiments britanniques et la très professionnelle King's German
legion
dont des unités défendent la ferme de La Haye Sainte. Il
s'agit d'une arme à canon rayé. Le chargement est long car il faut
forcer la balle mais la précision est remarquable pour l'époque : 200 mètres. Ceci explique pourquoi
la Haye Sainte n'a pu être prise que lorsque les hommes de la King's
German Legion ont été à court de munitions.
En conclusion, on peut en déduire que la puissance de feu de
l'infanterie des alliés était plus grande que celle des Français.
Formation

du 1er Corps français [modifier]



Lors de l'attaque du 1er Corps,
contrairement à l'usage, les trois divisions de droite ont progressé en
trois blocs si compacts (sans intervalle en profondeur) que certains
historiens ont même qualifié le fait de "formation macédonienne" par
comparaison aux guerriers grecs de l'Antiquité.
Cette formation a l'avantage de permettre de se déployer (élargir le
front) très rapidement pour l'assaut final. Elle a, par contre, un grand
inconvénient : celui de ne pas pouvoir se réorganiser en carrés, seule
action permettant de s'opposer efficacement à une contre-attaque de
cavalerie. On ignore les raisons qui ont amené les Français à agir de la
sorte. Certains historiens optent pour une sous-estimation de la
cavalerie britannique.
Le résultat fut que la contre-attaque du général Picton appuyée par
la cavalerie lourde britannique mit les trois divisions françaises de
droite en déroute et que, se retrouvant isolée, la division de gauche
dut se replier à son tour. L'attaque principale fut d'emblée un fiasco.
L'artillerie [modifier]


L'artillerie de l'époque est essentiellement composée de canons. La
munition principale est un boulet dont le poids pouvait être de 6, 8, 9
ou 12 livres selon le type de canon avec une portée maximale de 1 800
mètres pour les pièces de 12. Ces boulets sont en fer et n'explosent
pas. Il y a également des « boîtes à mitraille » ; c'est-à-dire des
enveloppes en métal léger contenant des billes (appelées biscaïens) qui
fonctionnent comme d'énormes cartouches de chasse. La portée efficace ne
dépasse pas 400 mètres. Les
Britanniques disposent d'une munition nouvelle, le shrapnell. Il s'agit
d'un boulet rempli de billes et qui explose en l'air. Cette munition qui
a une portée de 900 mètres
s'est avérée terriblement efficace à Waterloo. Les Britanniques en
auraient tiré plus de trois cents.
Les batteries d'artillerie françaises comprennent six canons mais
généralement aussi un à deux obusiers. Ces derniers tirent des obus,
c'est-à-dire des projectiles qui explosent après l'impact. Ces armes
sont tout à fait appropriées pour tirer sur des ennemis retranchés dans
des bâtiments auxquels elles boutent le feu. Les Français ont
particulièrement tardé à les employer contre les fermes de Hougoumont et
de la Haye Sainte. Aussi, n'ont-ils jamais pris la première et ce n'est
qu'à 18h30 que la Haye Sainte tombera.
Les Britanniques disposent d'une batterie expérimentale qui tire ce
que nous appellerions aujourd'hui des roquettes. Il s'agit de fusées
Congrève
. Elles furent utilisées pour protéger le repli des
Quatre-Bras mais apparemment pas à Waterloo. Ce système manque de
précision.
Anecdotes [modifier]


La désertion de Louis de Bourmont
Le général français Louis de Bourmont
qui commandait la 6e division abandonna son
commandement le 15 juin, la veille de la bataille de Ligny, (trois jours avant Waterloo) avec
quelques officiers de son état-major. Dans le Mémorial de Sainte-Hélène,
Napoléon l'accuse d'avoir révélé son plan à l'ennemi. Cette accusation
n'est pas fondée, Ligny fut une victoire pour Napoléon et le plan de
l'attaque de Waterloo ne pouvait être établi à cette date. La défection
de Bourmont a toutefois eu une influence psychologique importante sur la
troupe qui l'accusait de trahison.
Le bal de la duchesse de Richmond
Le duc et la duchesse de Richmond, sujets britanniques résidant à

Bruxelles, avaient organisé, la nuit du 15 au 16 juin un bal en leur
hôtel où toute l'aristocratie locale avait été conviée. Le duc de
Wellington et les généraux de son armée y avaient été invités et
beaucoup d'entre eux étaient présents. Un peu avant minuit, une
estafette envoyée du front par le général Constant-Rebecque (chef
d'état-major du Prince d'Orange) prévint le duc que les Français étaient
aux Quatre-Bras. Avec son flegme britannique, Wellington sut rassurer
la noble assemblée et le bal retrouva toute sa gaieté. Avec le même
flegme, il ordonna à ses officiers de quitter discrètement la fête et de
rejoindre leurs troupes. Vers trois heures du matin, le duc fila
lui-même « à l'anglaise » et dès 7 heures, il galopait vers les
Quatre-Bras.
Hougoumont ou Goumont
L'orthographe du lieu de l'attaque initiale (de diversion) menée
par
le Prince Jérome varie selon les écrits. Cette ambiguïté est due à une
annotation erronée de la carte utilisée à l'époque par les belligérants.
Il s'agit de l'édition "Capitaine et Chanlaire" d'une première grande
carte des Pays-Bas réalisée en 1777 par le général autrichien de
Ferraris. La carte en question indique Hougoumont au lieu de Goumont ;
l'origine de l'erreur est probablement phonétique.
La confusion des fermes
Dans l'ordre rédigé par Soult, l'Empereur mentionne comme
objectif
« le village de Mont-Saint-Jean où est l'intersection des routes ».
D'après la carte, il s'agit du carrefour au nord de la ferme de
Mont-Saint-Jean. L'objectif réel semble pourtant bien être le carrefour
au nord de la ferme de La Haye Sainte. Des auteurs en ont déduit que
Napoléon aurait confondu les deux fermes. Cette hypothèse est confortée
par le fait qu'à l'époque les deux fermes étaient situées, comme indiqué
sur la carte de Ferraris, du même côté de la route de Bruxelles. Le
tracé de la route a été modifié plus tard.
Les couleurs britanniques
Tous les régiments britanniques arboraient deux drapeaux : l'Union Jack et le drapeau du régiment.
C'est toujours le cas dans l'armée britannique actuelle.
La King's German Legion
Le prince électeur du Hanovre n'était autre que le roi du
Royaume-Uni. Aussi, en 1803, après l'invasion française, un grand nombre
de militaires hanovriens se réfugièrent en Grande-Bretagne. On décida
de les intégrer dans l'armée de sa majesté tout en les gardant réunis.
Ils formèrent ainsi la King's German Legion dont deux brigades (la 1re KGL
Brigade du colonel du Plat et la 2e KGL
brigade du colonel Ompteda) et cinq escadrons de cavalerie (1er, 2e et 3e Hussars, 1e et 2e Light Dragoons) combattirent à
Waterloo.
Les Nassauviens
Les Maisons de Nassau (Allemagne) et d'Orange (France) liées
depuis
le XVIe siècle forment la Maison d'Orange-Nassau qui règne sur
les Pays-Bas.
En 1815, deux régiments de Nassauviens, le 2e
(unité de mercenaires) et le 28e
constituent la 2e brigade de la 2e division hollandaise (lieutenant général
Perponcher). La brigade moins un bataillon, commandée par le Prince de
Bernhard de Saxe-Weimar est chargée de la défense du flanc est, dont la
ferme de la Papelotte. Le 1er bataillon du 2e Régiment est déployé sur l'autre flanc; il est
intégré à la garnison de Hougoumont.
Les anciens de la Grande Armée
Le général Chassé qui commandait la 3e

division néerlandaise avait servi dans l'armée française pendant la
guerre d'Espagne (1807-1812) et avait même été élevé au titre de baron.
Le général Trip qui commandait une brigade de cavalerie de
l'armée
néerlandaise avait commandé le 14e régiment
de Cuirassiers pendant la campagne de Russie.
Le général Van Merlen qui commandait la 2e
brigade d'infanterie légère de la cavalerie belgo-hollandaise avait
combattu dans l'armée française en Espagne.
Le guide Decoster
J.-B. Decoster était un cabaretier-paysan de la région qui
occupait
une maison non loin de l'actuel monument à l'Aigle Blessé. Il fut
enrôlé, contre son gré, par Napoléon pour servir de guide. Comme il se
cachait au moindre coup de feu, l'histoire raconte que l'empereur le fit
attacher les mains sur son cheval. La mission a probablement dû
l'inspirer car, plus tard, la situation étant devenue plus calme, il
offrit ses services comme guide aux nombreux touristes qui venaient
visiter le champ de bataille. Il a laissé un témoignage saisissant du
champ de bataille[2] :

Tout le champ de bataille de Waterloo, trempé de pluie et de
sang, pétri avec la moisson de seigle et de maïs, par les pieds des
chevaux, ressemblait à une espèce de pâte.



Il présentait alors à l'œil vingt-cinq mille morts et blessés
au
moins, et un plus grand nombre de chevaux dans le même état. La terre
était jonchée d'armes, de selles, de brides, de sacs, de vêtements
divers, de débris de cartouches, de livrets militaires, etc.



Le lendemain on consuma sur des bûchers dressés à la hâte, et

l'on enterra dans des espèces de tranchées qui traversent le champ de
bataille, les corps qui semblaient ne plus respirer, sans s'informer
bien strictement s'ils n'auraient pas pu être ramenés à la vie. Le reste
fut aussi bien soigné qu'il fut possible. [...]


Le lieutenant Legros
Lors de l'attaque d'Hougoumont, le lieutenant Legros, un ancien
sapeur, parvint, à coups de hache, à défoncer un battant de la porte
nord de la ferme. Quelques hommes entrèrent dans la cour de la ferme
mais il furent immédiatement fusillés par les Coldstreams. Seul, un
jeune tambour fut épargné et fait prisonnier.
Le lieutenant général Picton
Le général Picton commandait la contre-attaque qui désorganisa
l'assaut du Ier
Corps français. Cet officier britannique extrêmement compétent y fut
tué. Il s'était déjà distingué à la bataille des Quatre-Bras où il avait
été blessé. Le coffre contenant son uniforme n'étant pas arrivé, Picton
s'est battu en habit civil et en chapeau haut-de-forme (exposé au
National Army Museum à Londres).
Le général major Ponsonby
Le général major Ponsonby commandait une des brigades de
cavalerie
qui après avoir chargé le Ier Corps français s'aventurèrent jusqu'à
la position de la grande batterie où ils furent contre-attaqués par la
cavalerie française. Il fut fait prisonnier mais lorsque ses hommes
essayèrent de le délivrer, un lancier français n'hésita pas à le tuer.
Cet acte a été attribué à Louis
Bro
par Charles Mullié dont les écrits sont contestés
par les historiens militaires modernes tels que Henri

Bernard
, Jacques Logie, Luc De Vos...
Le colonel Hamilton
Le colonel Hamilton commandait les Scots Greys qui participèrent
à
la charge de la cavalerie britannique contre le 1er
Corps français. Il ne devait certainement pas manquer de bravoure car
lorsqu'on retrouva son corps, il avait les deux bras coupés.
Les attrapeurs d'oiseauBataille de Waterloo 100px-Aigle-napoleonienne-p1030180

Lors de la charge de la cavalerie britannique contre le 1er Corps français, le sergent Charles Ewart des
célèbres Scots Greys (nom dû à leurs chevaux gris) réussit à
s'emparer du drapeau du 45e régiment de
ligne français et de l'aigle qui surmontait sa hampe. Depuis cette
époque, le badge du 2nd Royal North British
Dragoons (Royal Scots Greys) est surmonté du dessin d'un aigle et
l'unité a été surnommée les Bird Catchers (Attrapeurs d'oiseau).
L'aigle capturé est toujours exposé au musée du Château d'Edimbourg.
Le chemin creux
Dans Les Misérables, Victor

Hugo
a décrit un ravin dans lequel s'entassaient chevaux et
cavaliers. Ledit « chemin creux » correspond à l'actuelle route
macadamisée qui mène de la chaussée Charleroi - Bruxelles à la Butte du
Lion. En 1815, le chemin était certes encaissé sur environ 150 mètres
mais le récit de Hugo est complètement romancé et invraisemblable car
aucun témoignage de l'époque ne relate pareille tragédie.
Les francs-maçons
Les officiers français faits prisonniers étaient généralement
dépouillés de leur argent et autres valeurs. Les francs-maçons qui se
faisaient reconnaître par leurs « frères » du camp opposé échappaient à
ce pillage et étaient bien traités.
La jambe de Lord Uxbridge
Un dernier tir de canon français blessa vilainement la jambe
gauche
de Lord Uxbridge. L'amputation fut pratiquée et
la jambe fut enterrée à Waterloo dans une tombe appropriée qui reçut
d'ailleurs, dans les années qui suivirent, la visite de nombreux
touristes britanniques.
Lorsque Lord Uxbridge mourut (en 1854), la
jambe fut exhumée, ramenée au Royaume-Uni et placée dans la tombe du
grand cavalier. La prothèse fit le chemin inverse et se trouve au musée
de Waterloo.
Ce beau dénouement est toutefois contredit par une version
quelque
peu macabre pour laquelle subsistent des preuves. À une période
indéterminée, la jambe a été exhumée et ce qu'il en restait, les os,
semble-t-il, ont été exposés à Waterloo. Cela a fait l'objet d'une
plainte de la famille. La jambe a alors été retirée pour être de nouveau
enterrée mais a finalement disparu. La présence de la prothèse au musée
de Waterloo est toutefois bien réelle.
Le mot de Cambronne
Cette réponse est passée à la postérité. Certains disent qu'il
aurait plutôt dit « La garde meurt mais ne se rend pas ». Cambronne survécut cependant à la bataille. "Je ne mourus
point et me rendis" dixit Cambronne. Blessé (légèrement), il fut emmené
comme prisonnier au Royaume-Uni. Revenu en France en 1830, il fut à
plusieurs reprises interrogé sur le sujet. Il a toujours prétendu
n'avoir jamais dit ni le mot ni la phrase. Néanmoins, en 1862, Victor
Hugo, dans Les Misérables, écrivit qu’au général britannique qui
cria « Braves Français, rendez-vous ! » Cambronne répondit : « Merde !».Il
semble bien, d'après les témoignages des soldats hanovriens qui
l'ont capturé que Cambronne ne faisait pas partie du fameux "dernier
carré" et que le "mot" soit donc bien une pure invention.
La fortune des Rothschild
Comme la plupart des banquiers, les Rothschild disposaient d'un
réseau de renseignement. Dès que l'issue du combat fut certaine, un
agent partit pour Londres via Ostende. Informé dès le 20 juin
dans la matinée, Nathan Rothschild vendit ostensiblement ses titres à la
Bourse puis après avoir provoqué un krach racheta ces mêmes titres au
dernier moment alors que les cours s'étaient effondrés. Le rapport que
Wellington rédigea après la bataille n'arriva dans la capitale
britannique que le 21 dans la soirée. Dès le lendemain, la victoire
provoqua une hausse de la Bourse. Les Rothschild ont toutefois prétendu
qu'on avait surestimé leurs gains.
La dotation Wellington
Le 8 juillet 1815, Guillaume Ier, roi des Pays-Bas dont la Belgique
fait alors partie, nomma Wellington « Prince de Waterloo » avec titre
transmissible à la descendance masculine par primogéniture. Ceci permet
encore aujourd'hui à la famille Wellington de tirer les revenus de plus
de 1 000 hectares de biens domaniaux. En cas d'extinction de descendance
masculine, la propriété reviendra à l'État belge. Ces terrains
provenaient de la nationalisation antérieure de biens religieux par la
France.
L'arbre de Wellington
Lors de la bataille, Wellington aurait occupé, à plusieurs
reprises,
un poste d'observation près du carrefour de la chaussée de Charleroi
et du chemin de la Croix (route actuelle menant au Lion). Un bel orme s'élevait
à cet endroit. Un marchand britannique eut l'idée d'acheter l'arbre
pour en faire des souvenirs. Il en fit même deux fauteuils qu'il offrit
l'un à la Reine Victoria, l'autre au duc de Wellington. Vers 1980, un
nouvel arbre a été replanté au même endroit pour le plaisir des
touristes friands d'anecdotes.
Les berlines impériales
Comme ses maréchaux et généraux, Napoléon disposait de berlines
transportant tout ce qui était nécessaire et même plus pour faciliter la
vie en campagne. Après la bataille, lors de la poursuite, les Prussiens
découvrirent, vers 23 heures, à Genappe, les véhicules que l'Empereur
avait dû abandonner. Il y découvrirent des berlines de luxe
particulièrement bien équipées pour le voyage et même une Panzerberline,
véritable coffre-fort sur roues, contenant pierres précieuses, pièces
d'or et d'argent. Il s'agissait d'un trésor considérable. Les soldats
s'empressèrent de remplir leurs poches et leurs gibernes mais, sur ordre
des officiers, le butin fut presque reconstitué et offert au Roi de
Prusse. Une des berlines de luxe fut rachetée par le Musée de cire de Madame Tussauds à Londres
où elle fut exposée dès 1842. La « Waterloo berline » disparut en 1925 dans le
terrible incendie qui ravageât le bâtiment.
Le Bourbon Cavalry Corps
Selon des sources britanniques, de nombreux cavaliers français,
surtout des carabiniers, auraient déserté et rejoint le camp des alliés.
Vu leur nombre, Wellington les aurait surnommés le Bourbon Cavalry
Corps
.
Le kilt écossais
Six bataillons provenant de régiments d'infanterie écossais
furent
engagés à Waterloo. Ces régiments dénommés Highland ou Highlanders
portaient les numéros 42, 71, 73, 78, 79 et 92. Seuls trois bataillons
portaient le kilt; ils provenaient des 42, 79 et 92e
régiments. Les officiers, plus frileux ou plus pudiques, portaient le
pantalon.
Les grenadiers britanniques
La brigade britannique du général major Maitland, composée de
deux
bataillons du 1er Regiment des Guards,
s'illustra lors de l'attaque de la Garde impériale sur le plateau de
Mont-Saint-Jean. En récompense de cette action, une proclamation royale
attribua au 1er Regiment des Guards
l'appellation de « Grenadier Regiment of Foot Guards ».
Curieusement, ce n'est pas aux Grenadiers mais aux Chasseurs de la Garde
impériale que les Guards britanniques avaient été confrontés.
Les hémorroïdes de l'Empereur
Lors des journées des 17 et 18 juin, l'Empereur souffrait
d'hémorroïdes qui l'empêchaient de tenir longtemps en selle. Cela a
inévitablement gêné ses reconnaissances et ses déplacements lors de la
bataille[3].
Mythes [modifier]


À Saint-Hélène, Napoléon consacra la plus grande partie de son temps à
réarranger l'histoire. Le Mémorial de Sainte-Hélène est devenu
la « bible » des romantiques. Peu soucieux de la vérité historique, des
écrivains comme Thiers et Mullié tronquaient la vérité. La bataille de
Waterloo dont Napoléon lui-même a rédigé plusieurs versions différentes
n'a pas échappé au mensonge.
Le mouvement
de Grouchy [modifier]



Ce n'est que le 17 juin à 11 heures que Napoléon charge Grouchy de
poursuivre les Prussiens avec les III et IV Corps, la division Teste,
les Corps de cavalerie de Pajol et d'Exelmans. 32 000 Français sont
ainsi chargés de poursuivre 100 000 Prussiens qui ont 18 heures
d'avance. Pajol trouve quelques éléments à Namur mais Exelmans découvre
le Corps Thielemann à Gembloux. Napoléon persiste à penser que les
Prussiens sont démis.
Le 18 juin à 11h45, Grouchy était à Walhain (22 km au sud-est de Mont-Saint-Jean)
où dit-on, il dégustait des fraises en compagnie du notaire Hollert à
la terrasse d'une auberge. Le bruit du canon indiquant que la bataille
venait de commencer à Waterloo y a incontestablement été entendu. Le
général Gérard qui commandait le 4e Corps a
suggéré à son chef « de marcher au canon ».
Le maréchal a refusé de prendre une telle initiative pour s'en tenir
aux ordres qu'il avait reçus. Plus tard, Napoléon et d'autres ont fait
de cette passivité la cause de la défaite de Waterloo. On a aussi
beaucoup écrit sur le courrier que l'Empereur a fait envoyer à 10
heures. On passe souvent sous silence, le fait que le 18 à 2 heures du
matin, Napoléon ait reçu une lettre de Grouchy écrite quatre heures
auparavant et l'informant qu'une colonne de Prussiens se repliait en
direction de Wavre. Napoléon n'a donné aucune suite immédiate à cette
lettre. Les historiens actuels sont convaincus que, en toute hypothèse,
Grouchy n'aurait pas pu rassembler ses forces et les amener à temps à
Waterloo.
Les erreurs de
Ney [modifier]



Napoléon considérait la plupart de ses maréchaux comme de simples
agents d'exécution. Un jour, n'avait-il d'ailleurs pas dit « Tenez-vous strictement aux ordres que je vous donne …
moi seul, je sais ce que je dois faire ». À Waterloo, Napoléon
donnait directement des ordres aux subordonnés de Ney. Si le maréchal,
qui était un chef extrêmement courageux mais incompétent à son niveau de
commandement, a commis indiscutablement des fautes, l'empereur l'a
laissé faire alors qu'il était en mesure de l'en empêcher.
Les trahisons [modifier]


Selon un récit du sergent britannique Cotton, un capitaine des
carabiniers français aurait déserté juste avant l'attaque de la garde
impériale et aurait révélé l'imminence de cette attaque et l'endroit où
elle aurait lieu. Suite à cette information, des partisans de l'Empereur
ont prétendu après la bataille que cette trahison aurait permis à
Wellington d'adapter ses plans pour empêcher la percée de la garde. En
fait, la préparation de cette attaque était bien visible et depuis la
chute de la Haye Sainte, il était clair que Napoléon devait frapper au
centre. L'arrivée du Ier Corps prussien sur le flanc gauche de
Wellington lui permettait en outre de renforcer son centre.
L'effondrement subit des troupes françaises tient pour beaucoup à
l'irruption massive des Prussiens sur le flanc est. Peu avant l'assaut
de la garde impériale, Napoléon avait fait circuler le bruit que Grouchy
arrivait par là. Quand la vérité est apparue, la consternation des
soldats français n'en a été que plus grande...et les cris de "trahison"
ont commencé à résonner...
L'attaque de
la garde



Il est évident que la garde impériale, qui était incontestablement
une unité d'élite, a dû reculer après son attaque sur la ligne de
défense britannique. En effet, dès l'arrivée des Français sur la crête,
la brigade des guards britanniques de Maitland, qui s'était dissimulée
dans les blés, s'est brusquement levée, a ouvert le feu à bout portant.
En agitant son chapeau, Wellington ordonna à ses troupes de marcher vers
l'avant. Que pouvait donc faire d'autre la garde que de reculer ? Ces
faits sont rapportés dans tous les récits historiques sérieux et sur la
plupart des sites Internet traitant du sujet.
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Bataille de Waterloo
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