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 Bataille de Borodino

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AuteurMessage
Gorchakov

Gorchakov


Localisation : Luxembourg
Messages : 222

Bataille de Borodino Empty
MessageSujet: Bataille de Borodino   Bataille de Borodino EmptyLun 14 Juin - 19:24

La bataille de la Moskova ou bataille de Borodino s'est
déroulée le 7 septembre 1812 (26 août
dans le calendrier julien). Elle fut la plus
importante et la plus sanglante confrontation de la campagne de Russie, impliquant
plus de 250 000 hommes pour des pertes estimées à 75 000 hommes. La Grande Armée commandée par Napoléon Ier,
vainquit l'armée impériale russe sous les ordres
de Mikhaïl Koutouzov, près du village de Borodino, à l'ouest
du village de Mojaïsk). Les Français s'emparèrent des principales
fortifications russes, dont la redoute Raevsky et les « flèches » de Piotr Bagration, mais ils ne
réussirent pas à détruire l'armée russe. Environ 30 000 soldats français
furent tués ou blessés au cours de la bataille. Les pertes russes
furent plus lourdes, mais la puissance démographique du pays permit de
remplacer les soldats tués.
La bataille prit fin avec la retraite de l'armée russe, laquelle se
retira en bon ordre. L'état des troupes françaises et l'absence de
reconnaissance du terrain conduisirent Napoléon à stationner son armée
sur le champ de bataille au lieu de poursuivre l'armée russe, comme il
l'avait fait lors de ses précédentes campagnes. La bataille de la
Moskova est la plus importante de la campagne de Russie : elle marque la
dernière action offensive des Français sur le sol russe. En se
retirant, les Russes sont encore en état de combattre, ce qui leur
permettra de bouter les troupes françaises hors de la Russie.

Sommaire


[masquer]



//

Forces en
présence [modifier]


Article détaillé : Ordre de bataille de la Grande Armée pendant la campagne de
Russie
.

Campagne précédant la
bataille [modifier]


Article détaillé : Campagne de Russie (1812).

La Grande Armée avait commencé l'invasion de la Russie en juin 1812.
Les forces russes, initialement massées le long de la frontière
polonaise, reculèrent devant les Français en appliquant la politique de la terre brûlée
selon la tactique de Michel Barclay de Tolly, le
commandant en chef de l'armée russe. Ce dernier a bien tenté d'établir
une ligne défensive solide face à la Grande Armée, mais ses efforts
furent à chaque fois ruinés par la rapidité de l'avance française.
Napoléon marcha sur Moscou à partir de Vitebsk.
La Grande Armée est cependant mal préparée pour une campagne terrestre
prolongée. En effet sa base logistique la plus proche est Kovno,
située à 925 kilomètres de Moscou, et le dépôt de ravitaillement de Smolensk
est situé à 430 km de la capitale russe. Les lignes d'approvisionnement
françaises sont donc particulièrement vulnérables aux attaques des
partisans russes. Néanmoins, l'envie d'une bataille décisive pousse
Napoléon à passer à l'action.
Pendant ce temps, les conflits entre les subordonnés de Barclay
empêchent les Russes d'établir une stratégie commune. La politique de
terre brûlée de Barclay est perçu comme une réticence à combattre. Le tsar, lassé
de cette stratégie, nomme un nouveau commandant en chef russe le 29
août : le prince Mikhaïl Koutouzov. Ce dernier n'est pas
considéré par ses contemporains comme l'égal de Napoléon, mais il est
cependant préféré à Barclay car il est ethniquement russe (contrairement
à Barclay qui a des origines écossaises), et est très populaire dans
l'entourage du tsar.
Koutouzov attendit cependant que les Français (avec de nombreux Polonais
et Bavarois)
soient à 125 km de Moscou pour accepter la bataille. Le 30 août, il
ordonne une nouvelle retraite à Gshatsk. Le rapport de force reste à
l'avantage des Français, mais il est désormais de 5:4 contre 3:1
auparavant. Koutouzov établit alors sa ligne défensive dans une zone
facile à défendre, près du village de Borodino. À partir du 3 septembre,
Koutouzov renforça la position avec des travaux de terrassements,
notamment la redoute Raevski dans le centre droit russe, et les
« flèches » de Bagration sur la gauche.
La
bataille de Schivardino [modifier]



L'armée russe est disposée au sud de la route de Smolensk, sur
laquelle la Grande Armée progresse. Érigée sur une butte, la redoute de
Schivardino, située près du village du même nom, constitue la gauche
russe. Voulant percer la ligne défensive russe, les Français prennent
position au sud et à l'ouest du village après un bref mais sanglant
prélude à la bataille principale.
L'affrontement proprement dit débuta le 5 septembre, quand la
cavalerie du maréchal français Joachim
Murat
rencontra celle du comte russe Konovnitsyne. La furieuse
mélée qui s'ensuivit tourna à l'avantage des Français et les Russes
battirent en retraite lorsque leur flanc gauche fut menacé. Le 6
septembre, les hostilités reprirent mais Konovnitsyne dut retraiter de
nouveau lorsque le 4e corps d'armée du
prince Eugène de Beauharnais renforça Murat
et menaça le flanc russe. Les Russes se replièrent sur la redoute de
Schivardino. Murat donne l'ordre au 1er et 2e corps de cavalerie, respectivement commandés
par les généraux Nansouty et Montbrun, d'attaquer la redoute. Ils sont soutenus
par la division Compan et le premier corps d'infanterie du maréchal Davout. Au même moment, l'infanterie de Poniatowski attaque la redoute par
le sud. Les Français s'emparent de la redoute en perdant 4 000 hommes.
Les Russes perdent quant à eux 7 000 hommes. L'avance inattendue des
Français plongea les Russes dans le désarroi. L'effondrement de leur
flanc gauche les contraignit à ériger une position défensive de fortune
autour du village d'Utitza.
Forces en
présence [modifier]



Armée russe [modifier]


L'armée russe aligne, de gauche à droite, les corps de Toutchkoff, de
Borozdine, de Raevski, de Doctorov, d'Ostermann, et de Baggovut. Le
corps de Constantine forme la réserve russe. Les éléments de cavalerie
russes sont commandés par Silvers, Pahlen, Kork, Platov et Ouvaroff.
L'aile gauche est commandée par Bagration, l'aile droite par Barclay de
Tolly, qui appuient leurs lignes défensives sur un système de redoutes.
La plus importante, la redoute Raevsky, au centre avec 18 canons, est
prolongée au sud par trois autres retranchements : les « flèches » de
Bagration. Les forces russes présentes le jour de la bataille
comprenaient 180 bataillons d'infanterie, 164 escadrons de cavalerie, 20
régiments de cosaques, et 55 batteries d'artillerie (640 pièces
d'artillerie au total)[1].
Au total, les Russes ont engagés 103 800 hommes. Toutefois, 7 000
cosaques, ainsi que 10 000 miliciens russes présents ce jour-là n'ont
pas été engagés dans la bataille.
Grande Armée
[modifier]



Positionnée près de Schivardino, à 2,5 km des lignes russes, la
Grande Armée dispose, de gauche à droite, des corps d'Eugène, de Ney
et de Davout, appuyés au sud par l'infanterie
de Poniatowski et les forces de
cavalerie de Nansouty, de Montbrun et de Latour-Maubourg. La Garde Impériale et les corps de Junot, de Grouchy et de Murat
constituent la réserve. La Grande Armée comprend 214 bataillons
d'infanterie, 317 escadrons de cavalerie et 587 pièces d'artillerie pour
un total de 124 000 soldats. Cependant, la garde impériale, qui dispose
de 109 canons et qui comprend 30 bataillons d'infanterie et 27
escadrons de cavalerie pour un total de 18 500 hommes, n'a pas été
engagée dans la bataille.
Déroulement [modifier]


Les flèches [modifier]

Bataille de Borodino 220px-Roubaud_fleshes_frenchBataille de Borodino Magnify-clip

L'artillerie du général Friant canonne les flèches de Bagration. Détail
du Panorama de Blorodino





La bataille commence à 6 heures du matin, par une préparation
d'artillerie contre le centre russe, menée par 102 canons. Mais les
Français perdent ensuite un temps précieux à les déplacer, car ils sont
trop loin des lignes russes. Davout donne l'ordre aux divisions Compans et Desaix d'attaquer la flèche
située la plus au sud. Canonnés par l'artillerie russe, Compans et
Desaix sont blessés, mais les Français parviennent à avancer. Voyant la
confusion, Davout dirige alors personnellement la 57e brigade, jusqu'au moment où son cheval est
abattu. Davout tombe si lourdement qu'il est signalé mort au général Sorbier. Le général Rapp
est envoyé sur place pour le remplacer, mais Davout est vivant et
toujours à la tête de la 57e brigade. Rapp
prend alors la tête de la 61e brigade avant
d'être blessé(pour la 22e fois de sa
carrière). À 7 heures, Napoléon engage les corps de Ney, puis de Junot,
pour venir en aide à Davout ; ce dernier conquiert enfin les trois
flèches vers 7 heures 30. Mais les Français sont repoussés par une
contre-attaque russe menée par Bagration. Ney relance un assaut contre
les flèches, et parvient à les reprendre vers 10 heures. Barclay envoie
alors 3 régiments de la garde, 8 bataillons de grenadiers et 24 canons
sous le commandement de Baggovut pour renforcer le village de Semionovskoïe,
au nord des flèches. Le retour offensif de Baggovut déloge les Français
des flèches, mais Ney les reprend à nouveau à 11 heures. Le maréchal
français en est de nouveau chassé, mais il conquiert définitivement la
position vers 11 heures 30. Napoléon hésite à engager la garde
impériale, qui constitue ses dernières réserves, si loin de France.
La redoute
Raevsky [modifier]


Bataille de Borodino 220px-Boro1Bataille de Borodino Magnify-clip

Les cuirassiers saxons de Latour-Maubourg attaquent les cuirassiers
russes. La redoute Raevsky se trouve à droite, dans la fumée. À
l'arrière-plan, on distingue l'église de Borodino. Détail du Panorama
de Borodino
.





Pendant ce temps, Eugène de Beauharnais pénètre dans Borodino après
de durs combats contre la Garde russe, et progresse vers la redoute
principale. Cependant ses troupes perdent leur cohésion, et Eugène doit
reculer sous les contre-attaques russes. Le général Delzons se place alors devant Borodino pour protéger
le village. Au même moment, la division Morand progresse au nord de
Semynovskaya, tandis que les forces d'Eugène franchissent le Kalatsha en
direction du Sud. Eugène déploie alors une partie de son artillerie, et
commence à faire refluer les Russes derrière la redoute. Appuyés par
l'artillerie d'Eugène, les divisions Morand et Broussier progressent et
prennent le contrôle de la redoute. Barclay lui-même doit rallier le
régiment Paskévitch en déroute. Koutouzov ordonne alors au général
Yermolov de reprendre la redoute ; disposant de trois batteries
d'artillerie, ce dernier ouvre le feu contre la redoute tandis que deux
régiments de la garde russe chargent la position. La redoute repasse
alors aux mains des Russes.
L'artillerie d'Eugène continue à pilonner les Russes alors qu'au même
moment, Ney et Davout canonnent les hauteurs de Semyonovskaya. Barclay
envoie des renforts à Miloradovitch, qui défend la redoute tandis qu'au
plus fort de la bataille, les subordonnés de Koutouzov prennent toutes
les décisions pour lui : selon les écrits du colonel Clausewitz, le général russe semble être « en transe ».
Avec la mort du général Kutaisov, qui commandait l'artillerie russe, une
partie des canons, situées à l'arrière des lignes russes, sont
inutilisés, tandis que l'artillerie française fait des ravages dans les
rangs russes.
À 14 heures, Napoléon ordonne un nouvel assaut contre la redoute. Les
divisions Broussier, Morand, et Gérard doivent charger la redoute,
appuyés par la cavalerie légère de Chastel à droite et par le second
corps de cavalerie de réserve à gauche. Le général Caulaincourt ordonne
aux cuirassiers de Wathier de mener l'attaque contre la redoute.
Observant les préparatifs français, Barclay déplace alors ses troupes
pour renforcer la position, mais elles sont canonnées par l'artillerie
française. Caulaincourt mène personnellement la charge et parvient à
enlever la redoute, mais il est tué par un boulet. La charge de
Caulaincourt fait refluer la cavalerie russe qui tente de s'opposer à
elle, tandis que la gauche, où Bagration a été mortellement blessé, et
le centre russe, sévèrement mis à mal, donnent des signes de faiblesse. À
ce moment, Murat, Davout et Ney pressent l'empereur, qui dispose de la
garde impériale en réserve, de l'engager pour porter l'estocade finale à
l'armée russe, mais celui-ci refuse.
Fin de la
bataille [modifier]



Barclay demande alors à Koutouzov de nouvelles instructions, mais ce
dernier se trouve sur la route de Moscou, entouré de jeunes nobles et
leur promettant de chasser Napoléon. Toutefois, le général russe se
doute bien que son armée est trop diminuée pour combattre les Français.
Les Russes se retirent alors sur la ligne de crête située plus à l'est.
Napoléon estime que la bataille reprendra le lendemain matin, mais
Koutouzov, après avoir entendu l'avis de ses généraux, ordonne la
retraite vers Moscou. La route de la capitale russe est ouverte à la
Grande Armée.
Pertes [modifier]


Les pertes sont très élevées dans les deux camps. La Grande Armée
perd environ 30 000 hommes : selon P. Denniee, inspecteur aux revues de
la Grande Armée, il y aurait eu 6 562 morts, dont 269 officiers, et
21 450 blessés[2].
En revanche, selon l'historien Aristide Martinien, les Français perdent
au total 1 928 officiers morts ou blessés, incluant 49 généraux[3].
Les Russes perdent environ 44 000 hommes, morts ou blessés, dont 211
officiers morts et 1 180 blessés. 24 généraux russes furent blessés ou
tués, dont Bagration qui meurt de ses blessures le 24 septembre. Du côté
français, le manque de ravitaillement, suite à l'allongement des lignes
d'approvisionnement, pour les soldats valides fait que certains blessés
meurent de faim ou de négligences dans les jours qui suivent la
bataille.
Conséquences
[modifier]



Les Français prirent Moscou (à 125 km) le 14 septembre. Le soir même,
d'immenses incendies ravagent la ville. Les derniers feux seront
éteints le 20 au soir. Moscou, essentiellement construite en bois, est
presque entièrement détruite. Privés de quartiers d'hiver et sans avoir
reçu la capitulation russe, les Français sont obligés de quitter la
capitale russe le 18 octobre pour entamer une retraite catastrophique.
La Bataille de la Moskowa est considerée comme une victoire tactique
française. Elle ouvre la voie de Moscou à Napoléon. Les pertes
françaises, quoique très importante, restent inférieures au nombre de
morts et blessés russes. Toutefois, l'Empire russe a aussi revendiqué la
victoire, les troupes s'étant repliée en bonne ordre. La Russie affirma
sa revendication sur la victoire en nommant une classe de cuirassé Classe Borodino au début du XIXème siècle. L'URSS, quant à
elle, fonda la ville de Borodino dans le kraï de Krasnoïarsk en 1949.
Critique [modifier]


L'erreur principale de Napoléon est de ne pas avoir utilisé la garde impériale, troupe
d'élite de son armée, pour emporter définitivement le centre russe et
obtenir une victoire décisive.[réf. nécessaire] Il a
préservé la garde impériale pour la bataille suivante[réf. nécessaire] pour
prendre Moscou,
bataille qui n'a jamais eu lieu.
Littérature [modifier]


Guerre et Paix
[modifier]



Dans Guerre et Paix, Léon Tolstoï détaille particulièrement cette bataille et
s'emploie à démontrer que la bataille de Borodino est une victoire
stratégique russe, car :

  • Tolstoï estime que les quatre points essentiels des ordres de
    Napoléon n'ont pas été complètement exécutés : les batteries françaises
    étaient hors de portée de leurs objectifs, le contournement de l'aile
    gauche russe par Poniatowski fut empêché par Toutchkov, la division de
    Compans ne put pas s'emparer des premiers retranchements russes et Murat
    ne put pas aller au-delà du village de Borodino: « Ainsi
    aucune des prescriptions ne fut et ne pouvait être exécutée[4] ».


  • Il nie la victoire française « Napoléon
    savait bien, avec sa grande expérience, ce que signifiait une bataille
    où, après huit heures d'efforts, l'assaillant n'a pu obtenir la
    victoire, il savait que c'était une bataille presque perdue[5] »
    et soutient la revendication de Koutouzov qui revendique la bataille
    comme une victoire russe « Le soir du 26 août, et
    Koutouzov et l'armée russe étaient persuadés que la bataille de
    Borodino était gagnée ; et c'est ce que Koutozov écrivit à l'empereur[6] ».
  • L'issue de la bataille convainc l'armée russe que le rapport des
    forces lui devient favorable : « Jusqu'à la
    bataille de Borodino, nos forces comparées à celles de français étaient
    dans un rapport de cinq à six; après Borodino, dans un rapport de un à
    deux[7] »;
    « l'obscure conscience du soldat que le rapport
    des forces était à présent inversé et que l'avantage se trouvait de
    notre coté[8] ».

Selon Tolstoï, la bataille s'inscrirait donc dans la stratégie de
guerre d'attrition adoptée (malgré eux) par les Russes. Le
repli de Koutouzov n'est que tactique (Tolstoï insiste
peu sur les pertes subies par l'armée russe). En comparant la bataille
au choc de deux boules, l'une lourde et rapide et l'autre plus légère et
immobile, il écrit: « Avec l'élan qui lui avait
été imprimé, l'armée française était encore capable de rouler jusqu'à
Moscou ; mais là, sans que l'armée russe eût eu à faire de nouveaux
efforts, elle devait périr, perdant son sang par la blessure mortelle
reçue à Borodino[9] ».
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