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 Les généraux de la Confédération du Rhin

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MessageSujet: Les généraux de la Confédération du Rhin   Les généraux de la Confédération du Rhin EmptyVen 18 Juin - 8:50

Carl Philipp von Wrede

Les généraux de la Confédération du Rhin 250px-Karl_Philipp_Fuerst_von_Wrede



29 avril 1767
Heidelberg
12 décembre 1838 (à 71
ans)
Ellingen
(Bavière)
(de)
Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_Bavaria_%28lozengy%29.svg Bavière
Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_Bavaria_%28lozengy%29.svg Électorat de Bavière
Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_Bavaria_%28striped%29.svg Royaume de Bavière
Infanterie
Feld-maréchal
1793 - 1838
Guerres napoléoniennes
Armée bavaroise
Hohenlinden
Abensberg
Valontina
Bar-sur-Aube
Comte de l'Empire
Fürst von Wrede
Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (de)
(Grand-croix)
Ordre impérial de Léopold
(Grand-croix)
Légion d'honneur
(Grand
officier
)
etc.
Befreiungshalle (de)
Feldherrnhalle
Commissaire civil
Ambassadeur de Bavière

Carl Philipp Joseph von Wrede (29 avril 1767 - Heidelberg
12 décembre 1838 - Ellingen
(Bavière)
(de)) était un feld-maréchal bavarois
du XIXe siècle.


Un officier
bavarois



D'une famille noble, il était le plus jeune des trois enfants de
Ferdinand-Joseph, baron de Wrede, conseiller intime et secrétaire de la cour suprême.
Carl Philipp fit ses études dans sa ville natale. Destiné à
l'administration forestière, il préféra la carrière de la magistrature
dans le Palatinat Électoral,
et fut d'abord conseiller à Mannheim,
puis, en 1792,
assesseur
à la Haute Cour d'Heidelberg.
La guerre qui éclata entre la France et l'Autriche l'ayant fait
appeler par le prince
de Hohenlohe
aux fonctions de commissaire
civil dans le Palatinat, il suivit en cette qualité, de 1793 à 1798, les
armées de Wurmser, du duc Albert et de l'archiduc Charles en Italie et
en Allemagne,
et prit souvent une part directe aux opérations militaires.
Ses services l'avaient fait élever, en 1795, au grade
de colonel.
À la déclaration de la campagne de 1799, il lèva
un corps de volontaires du Palatinat Électoral
qu'conduisit à l'archiduc Charles. Ce
corps coopéra brillamment à toute cette campagne et à la suivante,
terminée par la bataille de Hohenlinden, où une des
brigades d'infanterie du Palatinat qu'il commandait protégea avec brio
la retraite des troupes impériales de Kray sur Ulm. Commandant
l'avant-garde au combat de
Memmingen
, sa conduite lui avait valu, le 15 mai 1800, le grade
de major-général.
Après la signature de la paix de Lunéville, il se consacra à
l'organisation de l'armée bavaroise, qui commençait une période de réformes.
Wrede se rendit très populaire et se trouva bientôt appelé à devenir un
des meilleurs lieutenants de Napoléon Ier, lorsque celui-ci, détachant la Bavière
de l'alliance autrichienne, en eut fait son fidèle auxiliaire jusqu'en 1813.
Sous
les drapeaux de Napoléon



Promu au grade de lieutenant général (28
septembre
1804),
et placé à la tête des troupes bavaroises, auxiliaires des françaises
lors de la campagne de 1805, il
eut à soutenir, à la fin de cette année-là, la première attaque de
l'Autriche. Il adressa alors à ses soldats une proclamation qu'il
terminait ainsi : « Il faut vaincre ou mourir
aux portes de Munich
. » Il se joignit au corps de Bernadotte,
et, lancé à la poursuite des Autrichiens, leur fit 1 400 prisonniers.
Après la paix de Presbourg, il
commanda l'une des provinces bavaroises. En 1805, le général Mack, ayant
traversé en poste la Bavière pour retourner à Vienne, rencontra le
général Wrede aux avant-postes près l'Inn. Ils eurent une longue
conversation sur la manière dont les Français traitaient l'armée
bavaroise.
« Nous sommes mieux qu'avec vous, lui
dit le général Wrede, nous n'avons ni morgue, ni mauvais traitements à
essuyer, et loin d'être exposés aux premiers coups, nous sommes obligés
de demander les postes périlleux, parce que les Français se les
réservent de préférence. Chez vous, au contraire, nous étions envoyés
partout où il y avait de mauvaises affaires à essuyer.
»
Récompensé en 1806 par le titre de grand
officier de la Légion d'honneur
, il coopéra en 1807 aux
sièges de plusieurs places prussiennes, et en particulier celle de Dantzig.
En 1808
et 1809, il
fut chargé de plusieurs opérations de « pacification »
dans le Tyrol,
récemment cédé à la Bavière. Les hostilités s'étant rallumées en 1809, Wrede
seconda le prince royal dans le combat livré en
avant de Munich.Les généraux de la Confédération du Rhin 250px-Abensberg_Les généraux de la Confédération du Rhin Magnify-clip

Napoléon Ier harangue les troupes bavaroises et
wurtembourgeoises à Abensberg, 20 avril
1809
(Jean-Baptiste Debret)





Après plusieurs actions partielles, qui furent en général à
l'avantage des Bavarois, s'engagea le 20 avril
1809, la bataille d'Abensberg, où le général de
Wrède se distingua de la manière la plus brillante devant le pont de Siegenburg (de), et fut cité avec de grands
éloges dans le premier bulletin. Huit drapeaux, douze pièces de canon et
18 000 prisonniers tombèrent au pouvoir des troupes bavaroises et wurtembergeoises,
que Napoléon commandait en personne. Il occupa d'abord la position de Straubing,
puis celle de Neustadt, où il fut rejoint par la deuxième
division bavaroise, sous les ordres du général Deroy, après l'affaire de Landshut (21 avril
1809). Le 22 avril,
le général de Wrede se dirigea sur l'Inn, poursuivant les vaincus. Le 27, il
reçut ordre de se porter à Lauffen
sur la Lutzel, pour tâcher d'atteindre le corps
autrichien stationné dans le Tyrol. Ayant
en effet joint le lendemain son arrière-garde, il s'empara de ses
bagages et lui fit beaucoup de prisonniers. Le jour suivant, il attaqua
l'ennemi devant Salzbourg, et à la suite d'un combat très animé,
les Bavarois, chassèrent l'ennemi de ses positions entrèrent dans cette
ville pêle-mêle avec les fuyards et l'occupèrent. Le baron de Wrède se
signala de nouveau dans cette affaire.
Après avoir assuré les derrières du principal corps de l'armée
française, en occupant le Tyrol révolté (il déploya surtout de grands talents à
la prise d'Innsbruck), il rejoignit Napoléon assez à temps
pour prendre une part glorieuse à la journée de Wagram, où il fut blessé (6 juin).
Revêtu par Napoléon du titre de comte de l'Empire, il parvint à
rétablir la paix dans le Tyrol, qui avait pris de nouveau les armes.
Buonaparte ayant rendu publique une correspondance saisie sur un
courrier suédois, quoiqu'il ne fût point en guerre avec cette puissance,
et l'armée bavaroise se trouvant signalée dans
une des dépêches de telle correspondance, d'une manière peu honorable,
les officiers supérieurs bavarois déclarèrent qu'ils se regardaient tous
comme personnellement insultés par le ministre qui avait signé cette
lettre, et qu'ils l'attaqueraient partout où ils pourraient le joindre.
En effet, un, duel eut lien entre le maréchal de Wrede et le comte de
Duben, chargé d'affaires de Suède à
Vienne (Autriche). Aucun des combattants
ne fut tué ni blessé.
À la tête de la cavalerie bavaroise, il fut attaché, lors de
la campagne de Russie (1812) au corps d'armée du prince Eugène, puis à celui d'Oudinot. Il se distingua au combat de Valontina,
et les bulletins français firent son éloge. Il combattit à la première bataille de Polotsk (août 1812) : la
mort du général Deroy (de)
dans cette journée l'ayant placé à la tête des troupes bavaroises, il
eut avec Gouvion-Saint-Cyr
quelques démêlés qui laissèrent dans son âme un profond ressentiment.
Wrede vécut toutes les misères de la retraite de Russie, son corps fut un de ceux qui
souffrirent le plus, et sa cavalerie périt presque toute entière.
Revenu à Munich,
il fit d'abord cause commune avec la reine Caroline et le prince de Bavière, toujours hostiles à
l'alliance avec la France. Les victoires de Lützen et de Bautzen ayant un instant ralenti ces intrigues, il se
rapprocha de Napoléon Ier et lui dévoila même le secret de la
défection à demi consommée du royaume de Bavière. L'ambassadeur de
France demanda même alors pour lui la grand-croix
de la Légion d'honneur
, et le refus que fit Napoléon réveilla le
mécontentement de Wrede.
La Sixième Coalition


Profitant de sa position à la tête de l'armée bavaroise, postée sur l'Inn en face de l'armée
autrichienne du prince de Reuss, il
entra en pourparlers avec celui-ci, et reçut de lui la promesse, en cas
de défection, d'obtenir le commandement des deux armées. Ces précautions
prises, Wrede contribua beaucoup à faire accepter au roi de Bavière le traité de Ried (8
octobre
1813).
Ce fut Wrede lui-même qui signa le dit-traité par lequel le royaume de Bavière, renonçant à la confédération du Rhin, séparait sa
cause de celle de Napoléon Ier et se joignait à la Sixième Coalition.
En 1813,
la célèbre proclamation de Wrede électrisait l'Allemagne et débutait
par ces paroles historiques :Les généraux de la Confédération du Rhin 250px-Battle_of_Hanau_after_VernetLes généraux de la Confédération du Rhin Magnify-clip

La Bataille de Hanau (d'après la peinture
de Horace Vernet (1789-1863), gravé par Samuel
Jean Joseph Cholet
(1786-1874), et Édouard
Girardet
.





« Que la France soit la France ! et l'Allemagne l'Allemagne !
Et Wrede, respectant les limites naturelles, demandait que la France
s'arrêtât à la rive du Rhin
; son territoire était,
disait-il, les 104 départements de la
grande République
.
»

Dans le dessein de couper à l'armée française la route de Mayence,
il occupa avec 43 000 hommes la forte position de Hanau. Attaqué, le 30
octobre
, par Napoléon, qui n'avait guère plus de 17 000 hommes, il
avait rangé son armée dans une plaine, le dos appuyé à la Kinzig.
Cette mauvaise disposition fit dire à l'Empereur : « Pauvre de Wrede ! J'ai pu le faire comte, je n'ai pu le faire général. »
De Wrede fut obligé de repasser la Kinzig en désordre, laissant aux
mains des ennemis dix à onze mille hommes, morts ou prisonniers. Le
surlendemain il recommença le combat avec une grande fermeté, échoua
encore une fois, et perdit son gendre, le prince Œttinguen-Spielberg (de). Il reçut
lui-même au bas-ventre une blessure des plus graves. Les journaux
français annoncèrent même sa mort, en même temps qu'ils le signalèrent
comme le principal auteur de la défection de la Bavière. De son côté,
Wrede reçut des preuves d'intérêt très honorables des personnages les
plus distingués, notamment de l'empereur Alexandre, qui lui fit
plusieurs visites pendant sa maladie.Les généraux de la Confédération du Rhin 250px-Feldmarschall_F%C3%BCrst_von_WredeLes généraux de la Confédération du Rhin Magnify-clip

Le feld-maréchal Carl
Philipp, Fürst von Wrede (1815)





Il fut cependant assez tôt rétabli pour pouvoir prendre le
commandement des Bavarois destinés à former le quatrième corps de
l'armée de Schwarzenberg (21
décembre
). Il pénétra en Alsace et
jeta des bombes dans Huningue. Après avoir eu part, le 29
janvier
1814,
à la bataille de Brienne, et s'y être emparé
de vingt-six pièces de canons, Wrede assista à la terrible bataille de La Rothière (1er février 1814).
Les 13 et 14
février
, il marcha sur Troyes. Il
parvint, avec peine, à inquiéter le petit corps de Marmont, laissé
pour protéger la retraite de Napoléon sur Troyes et
obtint quelques succès partiels qui lui coûtèrent beaucoup d'hommes. Il
établit à Troyes son quartier-général. Wrede
franchit la Seine
à Bray, où
il ne trouva que des gardes nationaux, et
s'établit à Nangis (14
février
). De là il cherchait à enlever aux maréchaux Victor et Oudinot les bords de l'Yères,
lorsque Napoléon, se retournant brusquement contre l'armée de
Schwarzenberg, arriva le
16
à Guignes
et, après avoir culbuté Wittgenstein à Mormant (17
février
), chassa les Bavarois de Nangis, et battit une de leurs
divisions à Villeneuve.
De Wrede reçut alors de Schwarzenberg, contraint de rétrograder
jusqu'à Chaumont,
l'ordre de se porter à Bar-sur-Aube afin de couper la
route de Troyes à Napoléon. Bien qu'arrêté devant cette ville par la
vigoureuse résistance du général Gérard (27
février
), il poussa en avant. Le succès qu'il obtint lui fit
recevoir sur le champ de bataille l'ordre de Saint-Georges de 2e
classe.
Wrede conduisit à Arcis-sur-Aube la principale
attaque dirigée contre le maréchal Ney, et fut laissé à Meaux avec
le corps de Osten-Sacken pour couvrir
la marche des alliés sur Paris.
À son retour en Allemagne, les services militaires de Wrede furent
récompensés par les dignités de feld-maréchal (7 mars) et
de prince
(fürst, 9 juin 1814). De
plus, son souverain lui fit don d'une belle terre, le domaine d'Ellingen
en Franconie,
d'un revenu de 100 000 florins. Au mois d'octobre de la même année, ses
blessures s'étant rouvertes mirent ses jours en danger.
Le retour
de l'Empereur



Le retour de l'île d'Elbe ayant mis sur pied les
forces de la Septième Coalition, de Wrede, placé à la
tête de l'armée bavaroise, avait franchi la Sarre, le 23 juin,
pour envahir la Lorraine. Lorsque la bataille de Waterloo mit fin aux hostilités, Wrede
établit son quartier-général à Auxerre,
et occupa une partie des départements du centre de la France. Dans
cette occupation, il faillit être assassiné d'un coup de feu par un
jeune homme, auquel il laissa toutefois la vie.
Il reçut cette année-là la grand-croix
de l'ordre du Bain. C'est lui qui représenta la Bavière au congrès de Vienne. On a prétendu que dans
des discussions diplomatiques qui eurent lieu vers ce temps, il avait
soutenu avec beaucoup d'énergie, et même une sorte de rudesse militaire,
vis-à-vis des ministres prussiens, le principe de l'indépendance des
États qui avaient formé la confédération du Rhin. Possédant des
connaissances très étendues, plein de vigueur et d'activité, ferme et
froid au milieu du péril, le prince de Wrede est regardé comme l'un des
généraux les plus distingués de son époque, et Napoléon lui témoigna
souvent une estime dont il n'était pas prodigue. Il devint membre de la
première chambre des États de Bavière.Les généraux de la Confédération du Rhin 250px-Karl_Philipp_WredeLes généraux de la Confédération du Rhin Magnify-clip

Karl Philipp Fürst von Wrede (Lithographie
de Franz Hanfstaengl, 1828).





Il fut chargé, après la conclusion de la paix, de plusieurs missions
importantes par son souverain, auprès duquel il jouit du plus grand
crédit. On prétendit même qu'il contribua à la disgrâce du comte de
Montgelas
(de).
Wrede fut appelé, après la révolution de 1830, à réprimer les troubles qui éclatèrent dans la Bavière rhénane.
État de service



Campagnes



Faits d'armes



Blessures



  • À la bataille de Hanau, il reçut au bas-ventre
    une blessure des plus graves. Les journaux français annoncèrent même sa
    mort ;
  • En octobre 1814, ses
    blessures s'étant rouvertes mirent ses jours en danger.

Titres



Décorations [modifier]


Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_Bavaria_%28striped%29.svg Royaume de Bavière

Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_France.svg Empire français

Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_the_Habsburg_Monarchy.svg Empire d’Autriche

Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_Russia.svg Empire
russe


Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_Prussia_%281803%29 Royaume de Prusse

Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flagge_Gro%C3%9Fherzogtum_Hessen_ohne_Wappen.svg Grand-duché de Hesse

Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_the_United_Kingdom_%283-5%29.svg Royaume-Uni

Les généraux de la Confédération du Rhin 20px-Flag_of_the_Netherlands.svg Pays-Bas
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MessageSujet: Re: Les généraux de la Confédération du Rhin   Les généraux de la Confédération du Rhin EmptySam 19 Juin - 12:06

Maximilien Ier Joseph roi de Bavière (1756-1825)

Les généraux de la Confédération du Rhin Carlo-restallino-domodossola-italie-1776-munich-3-juillet-1864

RESTALLINO Carlo (Domodossola, 1776 - Munich, 1864)
Le roi Maximilien Ier Joseph de Bavière (1756-1825)


Miniature
à la gouache et aquarelle sur ivoire


Ovale,
H. 5,5 cm, L. 4,3 cm; 2 1/4 in.
x 1 3/4 in


Signé
en bas à droite : Restallino


Date
: vers 1813


Dans
un médaillon en argent/ in a
silver bezel
H. 5,6 cm, L. 4,5 cm






Maximilien
Ier Joseph de Bavière est vu en buste de trois-quarts à droite, un
anneau à l’oreille, dans l’uniforme bleu à parements rouges de
l’infanterie bavaroise. Il porte en écharpe le cordon rouge à liséré
vert et sur la poitrine la plaque de grand croix de l’ordre de
St Hubert;
en commanderie, la toison d’or ; sur
la poitrine deux médailles : l’ordre militaire de
Maximilien-Joseph
qu’il a fondé en 1806 (étoile à centre noir,
ruban noir à lisérés blanc et bleu) ; et plus à droite, l’ordre
de la Couronne
(étoile à 8 branches, ruban bleu à liséré blanc)
qu’il a créé le 19 mars 1808 pour récompenser le mérite civil.






Né
en 1756 à Schwetzingen près de Mannheim, Maximilien Joseph von
Wittelsbach devint colonel dans l’armée française en 1777 et passa
rapidement au grade de major-général. Il change de camp à la Révolution
française pour combattre avec les Anglais les armées révolutionnaires. A
la mort de son frère, il devint duc de Zweibrücken (Deux-Ponts) le 1er
avril 1795, sous le nom de Charles II. Prince-électeur de Bavière de
1799 à 1805 sous le nom de Maximilien IV Joseph, il est roi de Bavière
sous le nom de Maximilien Ier Joseph,



Affermi
sur son trône par Napoléon qui a érigé le duché de Bavière en royaume,
Maximilien Ier Joseph et la Bavière jouent un rôle clé sur l’échiquier
européen au début de l’Empire. Allié de la France contre l’Autriche en
1805, pilier de la Confédération du Rhin, il s’engage à fournir un
contingent de 30.000 hommes et consent à donner sa fille Amalia en
mariage à Eugène de Beauharnais, fils adoptif de Napoléon, en janvier
1806. Après avoir été au zénith en 1805-1806, les relations
franco-bavaroises se dégradent à mesure que la France se rapproche de
l’Autriche. En 1813, Maximilien Ier Joseph prend le parti des Alliés
contre Napoléon en signant le traité de Ried le 8 octobre.
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MessageSujet: Re: Les généraux de la Confédération du Rhin   Les généraux de la Confédération du Rhin EmptyJeu 24 Juin - 9:57

Trip van Zoudtland

Publié
le:11/12/2009
Albert Dominicus Jonkheer Trip van
Zoudtland (Groningen 1776 - La Haye 1835)
Militaire
néerlandais
Fils de Jan Louis Trip van Zoudtland et
d’Anna Wilhelmina comtesse de Limburg-Stirum.Service des
Provinces-Unies
: cadet au régiment d’infanterie de Willeken (1er
juillet 1791). 1794 : campagne en Brabant et en France. Lieutenant en
second au 2e régiment de cavalerie (23 juillet 1795).Service
batave
: capitaine (28 juin 1795). 1796 : en Allemagne. 1799 :
en Hollande du Nord.Service hollandais : Chef
d’escadron (1er octobre 1806). En 1806 : en Prusse. Passe aux
Grenadiers à cheval de la Garde du roi Louis (23 octobre 1806).
1808-1809 : en Allemagne et en Suède. Colonel au 2e régiment
de Cuirassiers (17 mai 1810).Service français :
Après l’annexion de la Hollande, colonel au 14e régiment de
Cuirassiers (nouvelle numérotation du 2e Cuirassiers
hollandais) (1er septembre 1810). 1812 : Campagne de Russie
(Bérézina). 1813-1814 : en Allemagne (Leipzig), campagne de France.
Démissionnaire (14 avril 1814).Service néerlandais :
Commandant de la brigade de cavalerie lourde de l’armée mobile
néerlandaise (16 avril 1815). Général-major (21 avril 1815). Aide de
camp du roi Guillaume. 1815 : campagne de Belgique (Waterloo).
Lieutenant-général de cavalerie (24 novembre 1816). Commandant en chef
de la Cavalerie néerlandaise (22 mars 1831). 1831 : campagne des Dix
Jours (blessé à Louvain, 12 août 1831).Chevalier de 2e
classe (commandeur) de l’Ordre militaire de Guillaume (8 juillet 1815).
Grand-croix de l’Ordre du Lion néerlandais (1831). Chevalier de la
Légion d’honneur.Décédé à La Haye le 23 mars 1835.A
Waterloo


La division de cavalerie néerlandaise (Collaert)
vint le 17 juin 1815, vers 17.00 hrs, rejoindre la brigade légère (van
Merlen
), arrivée des Quatre-Bras et déjà au bivouac entre les
chaussées de Nivelles et de Bruxelles, à peu près à hauteur de la ferme
de Mont-Saint-Jean. Le lendemain matin, les troupes de cavalerie
néerlandaises occupent la même position dans l’ordre suivant d’ouest en
est :- Brigade de cavalerie lourde (Trip) : Carabiniers
n° 2, Carabiniers n° 1 ; le Carabiniers n° 3 en retrait ;-
2ème brigade de cavalerie légère (van Merlen) : Dragons
légers n° 5, Hussards n° 6.- 1ère brigade de
cavalerie légère (Ghigny) :
Dragons légers n° 4, Hussards n° 8Vers 13.00 hrs, la 1ère
brigade de cavalerie légère passe à l’est de la chaussée de Bruxelles
et se met en bataille derrière la brigade Ponsonby. La brigade de
cavalerie lourde, dans un repli de terrain, est relativement à l’abri du
tir de la grande batterie. Lorsque le 1er corps s’ébranle
(vers 13.30 hrs), Trip déploie sa brigade, plaçant les deux escadrons du
3e Carabiniers en colonne serrée sur la chaussée, prêts à
s’opposer aux Français s’ils arrivaient à franchir la ligne
anglo-alliée ; Le 1er Carabiniers est placé en bataille sur
un front oblique, dans le but de prendre l’ennemi de flanc le cas
échéant. Le Carabiniers n° 2 reste en réserveVers 16.30 hrs, les
Français commencent leurs grandes charges de cavalerie. Lorsque le
prince d’Orange voit les cuirassiers français se déployer, il fait
mettre les bataillons du centre droit en carrés. Le général de Collaert
voit les cavaliers français déboucher sur le plateau et tourbillonner
entre les carrés alliés, il court prendre la tête de la grosse cavalerie
néerlandaise et, avec Trip, emmène le 1er Carabiniers,
soutenu en deuxième ligne par le 2e Carabiniers, dans
l’intention de charger les 7e et 12e Cuirassiers
français. Ses régiments sont déjà au trot lorsque Trip remarque que les
cuirassiers sont déjà activement poursuivis par les escadrons de
Somerset. Il fait ralentir l’allure, afin de garder l’avantage de
chevaux frais mais continue de progresser fermement et entre bientôt en
mêlée avec les cavaliers ennemis qui tournent bride poursuivis par
Somerset et Dörnberg qui doivent se replier devant la seconde grande
charge française. Trip fait sonner le ralliement puis, avec les 2e
et 3e carabiniers, se porte à la rencontre de l’ennemi,
suivi par le 1er Carabiniers rallié. Il passe à portée du
prince d’Orange qui, reconnaissant le 2e Carabiniers, vient
se mettre à leur tête en criant « Allons, camarades, sabrons ces
Français ; la victoire est à nous ! ». Soutenus par les Guards de
Somerset, les carabiniers néerlandais refoulent quatre régiments
français (1er, 4ème, 5ème et 10ème
Cuirassiers) au-delà du chemin d’Ohain mais s’arrête là afin de ne pas
tomber sous le feu des batteries ennemies. Trip fait rallier ses
carabiniers et revient prendre place à sa position d’origine.Vers
19.00 hrs, Lord Uxbridge, remarquant que les Français s’apprêtent à
livrer un assaut général, fait rectifier la position de ses unités de
cavalerie et ordonne au général de Collaert de regrouper sa division et
d’abriter la brigade de carabiniers et la 2e brigade de
cavalerie légère dans un repli de terrain sur leur droite où elles sont
rejointes par le 1ère brigade légère dont le colonel Boreel a
repris le commandement. Le général Collaert lui ordonne de serrer sur
les carabiniers avant d’être mis à terre par l’explosion d’un obus qui
lui arrache le pied. Il remet son commandement au général Trip lequel
remet lui-même le commandement de sa brigade au colonel Debruyn du 2e
Carabiniers.Vers 19.30, le mouvement en avant de la Moyenne
Garde est suivi par l’ensemble des troupes françaises et, notamment, par
des groupes de Cuirassiers, Dragons et Lanciers appartenant à diverses
unités. Au moment où ils semblent vouloir prendre pied sur le plateau,
ils sont vigoureusement chargés par la grosse cavalerie néerlandaise, 2e
Carabiniers en tête, qui les refoule et veut les poursuivre. Mais le
prince d’Orange, percevant cette intention et voyant que les cavaliers
ennemis sont allés se réfugier derrière l’infanterie ennemie, se
précipite vers le colonel Debruyn et fait stopper la poursuite en
hurlant « A vos positions, braves carabiniers, vous en avez assez fait
pour aujourd’hui ! » Aussitôt, le ralliement est sonné et les
Carabiniers font demi-tour à gauche pour aller se reformer auprès de
leurs camarades des brigades légères.C’est quelques minutes après
avoir fait rallier le 2e Carabiniers que le prince d’Orange
s’effondre, blessé à l’épaule.Quand le duc de Wellington voit la
Moyenne Garde donner des signes d’hésitation devant la ligne
anglo-alliée, il ordonne à la cavalerie de Vivian et de Vandeleur de
prendre position à la droite de son dispositif sur la chaussée de
Nivelles. Le général Trip suit le mouvement de Vivian avec sa brigade et
celle de Ghigny tandis que Boreel
et ses hussards suit celui de Vandeleur. Le général Vivian, toujours
suivi de Trip, passe au nord d’Hougoumont et charge les débris du corps
de Reille qu’il met en déroute et s’attaque vivement aux carrés de la
moyenne garde qui continue à refluer vers la Belle-Alliance.L’activité
de la brigade Trip – comme celle de toute la cavalerie néerlandaise – a
suscité de très graves accusations dans la littérature anglaise et,
tout particulièrement, chez Siborne. Nous y revenons ailleurs.
Contentons-nous pour le moment d’observer que le duc de Wellington, dans
sa fameuse « Dépêche de Waterloo » écrit seulement :« General
Kruse of the Nassau service, likewise conducted himself much to my
satisfaction ; as did General Tripp, commanding the
heavy brigade of cavalry, and General Vanhope (?), commanding a brigade
of infantry in the service of the King of the Netherlands.[2] »
Comme
on ne sait pas à qui le duc fait allusion quand il parle du général
Vanhope, il se trouve donc que le général Trip van Zoudtland est le seul
officier néerlandais avec le prince d’Orange dont le duc fasse mention
dans sa dépêche et il le fait de manière flatteuse, ce qui n’est pas
dans les habitudes de Wellington, généralement sévère dans ses jugements
et, particulièrement, quand il s’agit de cavalerie. S’il avait eu le
moindre doute, il se serait tout simplement abstenu de mentionner le nom
du général Trip.
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