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 Les tartars Lithuaniens de la Garde

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MessageSujet: Les tartars Lithuaniens de la Garde   Les tartars Lithuaniens de la Garde EmptyJeu 1 Juil - 14:33


La Lithuanie, alliée de Napoléon sur la route de Moscou



L'histoire des Tartares lithuaniens de la Garde Impériale



Les tartars Lithuaniens de la Garde Ltar3eclNapoléon institua les troupes des Tartares lithuaniens de
la Garde
vers la fin de l'Empire français au cours de l'invasion de la Russie.
Toutefois, la mission dont ils s'acquittèrent durant leur
brève existence au service de la France napoléonienne
dépassa leur implication dans la campagne de Russie. Comme leur
nombre fut considérablement réduit, ils ne perdirent jamais
leur cohésion et ils luttèrent pendant les campagnes
d'Allemagne et de France jusqu'à la fin de l'Empire, en 1814,
partageant ainsi le glorieux héritage de la Grande
Armée.


A cette époque, le Grand Duché de Lithuanie formait partie de
la Russie, à la frontière de la Pologne. Napoléon
croyait que, à l'instar des Polonais, les Lithuaniens, en
majorité catholiques, avec leur propre histoire et leurs traditions,
désiraient l'indépendance. D;un point de vue historique, la
Lithuanie avait constitué auparavant une confédération
avec la Pologne en 1648, dont les frontières incluaient l'Ukraine
jusqu'à la mer Noire. Mais vers la moitié du XVIIème
siècle, la Russie sous Pierre le Grand s'étendit vers
l'Europe occidentale et absorba l'Ukraine. Enfin, entre 1762 et 1795, la
Russie, l'Autriche et la Prusse, réunis en une alliance profane, se
partagèrent le bloc lithuano-polonais, et le Grand Duché de
Lithuanie fut incorporé dans l'Empire russe.


Sous Napoléon, un semblant d'état polonais fut
recomposé par le Traité de Tilsit en 1807, suite aux
victoires impériales à Austerlitz sur l'Autgriche et la
Russie et à Jena sur la Prusse. L'Empereur créa le Grand
Duché de Varsovie, pour la forme sous la suzeraineté de son
allié, le roi de Saxe. En outre, la victoire de Napolé on sur
l'Autriche à Wagram força cet adversaire à
céder plusieurs parties de son territoire au Grand Duché,
suivant les termes du Traité de Schönbrun en 1809.
Napoléon s'arrêta juste avant de ressusciter le Royaume
polonais par égards pour le Tsar, le nouvel allié dont il
aurait besoin contre l'Angleterre. Mais il refusa de ratifier la
convention
de St. Pétersbourg, signée par l'ambassadeur de France,
Caulaincourt, qui stipulait qu'un royaume indépendant de Pologne ne
serait pas établi.


Renforçant son amitié avec le prince Poniatowski, nouveau
dirigeant du Grand Duché de Pologne, Napoléon admit son garde
du corps dans la Garde Impériale Française qui prit le nom de
Premier Régiment des Chevaux Légers Lanciers. De par son
statut de précieux allié, le Prince Poniatowski gagna un
bâton de maréchal avant sa mort héroïque à
la bataille de Leipzig en 1814.


La Lithuanie joua aussi un rôle stratégique dans l'invasion de
la Russie par Napoléon en 1812. L'Empereur avait à l'origine
l'intention d'occuper une Lithuanie alliée, en fortifiant Smolensk
et minsk, et de forcer le Tsar à un accord. Sans cela, la Russie
elle-même aurait été envahie l'année suivante.
Cependant les événements prirent un autre cours. Alexandre
refusa de négocier; et après la prise de Smolensk suite
à une âpre bataille, Napoléon, impatient, assaillit
Moscou.


Le 23 juin, la Grande Armée traversa le Niemen, fleuve qui
séparait la Pologne de la Lithuanie, et prit al direction de Vilna
(l'acutelle Vilnius), capitale du Grand Duché. Le Tsar l'abandonna
sans combattre. Mais la réception de la Grande Armée fut tout
sauf amicale et les habitants de barricadèrent chez eux pour se
protéger des pillares de la brillante cavalcade. L'invasion
était déjà décevante à cause des pluies
tgorrentielles, de la chaleur suffocante et du mauvais moral.


Remplie d'espoir par la restauration d'une Pologne tout à fait
indépendante, la Diète polonaise à Varsovie agit
prématurémeent et proclama unilatéralement la
restauration du Royaume de Pologne, réunissant le Grand Duché
de Varsovie au Grand Duché de Lithuanie. Napoléon n'avait pas
donné sa bénédiction dans cette affaire de peur de
s'aliéner la sympathie du Tsar avec qui il souhaitait conclure un
accord de paix. L'effet fut même pire sur les propriétaires
terriens lithuaniens; de fait, ils n'étaient pas rassuréss
par une association avec la Pologne et par la menace de Napoléon
paour libérer les serfs diont le soutien était
nécessaire pour l'invasion de la Russie. L'Empereur lui-même
maintint un certain flou sur ces affaires : il ne reconnut le Royaume de
Pologne que sous le statut de Grand Duché et il n'écrasa pas
non plus les aspirations nationales des Polonais et des Lithuaniens. En
effet, il les encouragea en autorisant la création d'un autre
régiment de lanciers en juillet 1812, recruté parmi la classe
aisée des propriétaires terriens de Lithuanie, qui fut
intégrée dans la Garde Impériale en tant que
Troisième Régiment des Chevaux Légers Lanciers. (Le
Deuxième Régiment était néerlandais et garde de
l'ancien roi Loius, frère de Napoléon, qui perdit son royaume
par déloyauté. La Hollande fut incorporée directement
à l'Empire, mais son régiment d'élite fut admis dans
la Garde Impériale sous le nom des célèbres "Lanciers
rouges".)


Telle était la situation politique au moment de l'invasion.
L'escadron des Tartares lithuaniens fut créé à Vilna le
8 octobre 1812 pour se composer, point assez intéressant, de
descendants musulmans de Genghis Khan qui s'était établis en
Lithuanie au cours du moyen âge. L'idée de constituer cette
unité fut proposée en juillet de cette année à
des aides-de-camp de l'Empereur, le général comte van
Hogendorp, à cette époque Gouverneur Général du
Grand Duché sous l'occupation française. C'est le commandant
Mustapha Mura Achmatowicz, lieutenant-colonel dans la cavalerie
polonaise,
qui en réalité suggéra l'idée et il offrit de
composer l'unité si elle était incorporée dans la Garde
Impériale de Napoléon.


La Garde était devenue européenne depuis longtemps et
Napoléon approuva la proposition car il avait grand besoin de la
cavalerie, dont la plus grande partie avait déjà
été détruite pendant l'invasion dans l'oppressante
chaleur estivale. Napoléon avait peut-être aussi en tête
de constituer équivalent aux cosaques russes, anciens ennemis des
Tartares. En tout cas, cela réunit les aspirations lituaniennes
à la cause française et polonaise dans un effort conjoint
contre le Tsar.


Napoléon nomma Achmatowicz "chef d'escadron" et le 24 août
1812, il le chargea de composer un régiment. Mais à cause du
manque de vigueur patriotique parmi les Lituaniens en général
et des conséquences déjà désastreuses de la
campagne, Achmatowicz fut seulement capable de lever un escadron.


Les
uniformes des Tartares lithuaniens
étaient différents et
ils reflétaient leurs traditions et origines ethniques. En un sens,
ils ressemblent aux costumes orientaux de leurs cousins musulmans, les
Mamelouks. A l'origine, chaque homme s'habillait selon une mode assez
individualisée, abordant des couleurs variées et
éclatantes. Les armes aussi préservaient cet héritage
avec des cimeterres turcs comme sabres, ainsi que des lances. L'insigne
sur
leurs bonnets à poils était le croissant. Et pour des raisons
religieuses, un Iman ou un chef spirituel accompagnait l'escadron.


Plus tard, alors que la fortune des armes abandonnait les troupes
françaises suite aux souffrances des longues marches et des combats
incessants, leurs uniformes devinrent plus conventionnels et furent
remplacés par des équipements réglementaires et des
vêtements de rechange pour affronter les rigueurs de l'hiver. Le
sabre à la turque fut remplacé par un sabre de lancier
polonais du modèle An XI dans la réorganisation d'avril
1813.


L'histoire des Tartares lithuaniens en Russie n'est peut-être pas
moins héroïque ou tragique que celle de la Grande Armée
en général. L'escadron subit des pertes sévères
avant Vilna les 10 et 12 décembre 1912 en protégeant la
retraite de la Grande Armée qui avait débuté le 19
octobre de Moscou. Seuls 30 survivants atteignirent les lignes
françaises à Posen. Achmatowicz fut tué. Le Lieutenant
Lubanski devint le commandant provisoire. Enfin, le capitaine Sultan
Samuel
Murza Ulan lui succéda. Par la suite, les forces de l'escadron
s'élevèrent à 63 hommes, deux lieutenants et deux
maréchaux des logis.


La campagne de Russie était terminée. Celle d'Allemagne
allait commencer. Le Maré Bessières,
Colonel-Général de la cavalerie de la Garde, autorisa le
Capitaine Ulan à recruter un nouveau régiment de Tartares
lithuaniens parmi les prisonniers russes de bonne volonté qui
avaient été obligés de servir le Tsar. Napoléon
l'autorisa aussi à recruter en France et à établir un
dépôt à Metz. Malheureusement, Ulan devait apprendre
que quelque 200 Tartares avaient déjà été
envoyés en Italie pour y renforcer les Premier et Deuxième
Régiments. Cependant, il put ramener avec lui une cinquantaine de
Tartares qui rejoignirent l'escadron à Francfort en
Allemagne.


En mars 1813, le Maréchal Bessières incorpora l'escadron des
Tartares lithuaniens, réduit maintenant à 50 hommes et 3
officiers, dans les débris du Troisième Régiment des
Lanciers de la Garde, lui-même levé en Lithuanie. Ce
malheureux régiment, créé en juillet, fut
complètement décimé le 19 octobre 1812 à
Slonim. Les uniques survivants vinrent de son dépôt. Les
forces de l'escadron tartare s'élevaient à 24 hommes le 22
juin et à 26 le 11 juillet, 6 d'entre eux portaient encore les
anciens uniformes.


Peu après, le 9 décembre, dans un désir de renforcer le
Premier Régiment des Lanciers de la Garde, qui était en fait
polonais, Bessières y incorpora les Troisième Lanciers
comprenant les Tartares lituaniens. Les deux unités lituaniennes
dans la Garde Impériale cessèrent d'exister comme formations indépendantes. Les contingents polonais et lituaniens dans
l'armée française semblaient voués à s'unifier.



Toutefois, ils continuèrent à servir comme unités de
combat distinctes dans le régiment de lanciers polonais au cours des
campagnes d'Allemagne et de France. Du côté de l'organisation,
les six premières compagnies du Premier Régiment de Lanciers
alors augmenté, furent dénommées "Vieille Garde," les
six compagnies suivantes, "Moyenne Garde" et les 13ème et
14ème compagnies, "Jeune Garde." Les Tartares lithuaniens
englobèrent la 15ème compagnie sou Ulan avec
Jorahim et Assan comme officiers, et furent considérés comme
étant la "Moyenne Garde" en août 1813. Ils se battirent
à Leipzig et à Hanau avec ce statut sous les ordres du
Capitaine Ulan et du Lieutenant Ibraim, et leur Iman se nommait
Assan-Alny.
Cinquante hommes et trois officiers étaient officiellement
présents à la bataille de Drèsde le 27 août
1813.


Le 9 décembre 1813, la cavalerie de la Garde subit une nouvelle
réorganisation avec la création de trois régiments
d'éclaireurs attachés respectivement aux régiments des
Grenadiers, des Dragons et du Premier Lancier. Napoléon pensait
créer un équivalent aux cosaques russes qui avaient
harcelé si efficacement les flancs français lors de la
retraite de Moscou.


Suite à cette réorganisation, les huit dernières
compagnies des Premiers Lanciers devinrent les Troisièmes
Eclaireurs. Ce régiment fut en fait attaché aux Premiers
Lanciers et placé sous le commandement général de son
colonel, le Général Comte Krasinski. Le chef d'escadron ou
commandant des Troisièmes Eclaireurs était Jean Kozietulski.
Ce fut en tant que lanciers éclaireurs que les Tartares lithuaniens
combattirent pendant la campange de France, jusqu'aux portes même de
Paris.


Le 30 décembre 1813, le nombre de Tartares lithuaniens disponibles
s'élevait à 16 cavaliers et à 7 fantassins. En avril
1814, après l'abdication de l'Empereur, le Capitaine Ulan ramena les
14 Tartares survivants, dernière étape de leur service bref
mais honorable envers Napoléon et la cause chérie de
l'indépendance lithuanienne. Ultime humiliation, le
Général Krasinski plaça le régiment
lihuano-polonais à la disposition du Tsar.
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